Moins connu que son grand frère Abdou Wahab Ben Geloune,  Abd Haq BENGELOUNE n’en est pas moins brillant. Le fondateur d’In’oya fait parler de lui dans le domaine de la cosmétique notamment des capitales occidentales et en Afrique. Pourtant, rien ne le prédestinait à ce monde. Après de brillantes études en « mécatronique », une science qui allie mécanique, électronique et informatique industrielle, l’ingénieur de 26 ans est directement embauché en CDI chez PSA Rennes pour développer la robotisation de l’outil industriel qui fabriquera la Peugeot 407. Le jeune homme voit grand. Au bout de deux ans chez PSA, explique « Jeune Afrique », il s’ennuie.

Il en parle avec sa chef, qu’il respecte beaucoup, seule femme dans un univers masculin. « Travailler dans un grand groupe, c’est beau sur un CV, mais ça peut devenir un piège, conte-t-il. Il répond alors à l’offre d’une start-up médicale de trois salariés à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, retrace le média panafricain. Selon toujours la même source, l’entreprise qu’il rejoint dispose d’une machine exceptionnelle : un laser permettant d’effacer les cicatrices. C’est le dé# qu’il lui faut. Un diplôme en biologie par correspondance l’aide à acquérir le langage de la recherche. Pendant trois ans, il absorbe tout. Chef de projet, il apprend à dénicher des fonds, se constitue un carnet d’adresses, parvient à récolter 5 millions d’euros. C’est, pour lui, « la meilleure école de la vie ». Porté par les anges, Bengeloune avance sans précipitation. Fort d’un bagage de cinq années dans la recherche, il peut désormais atteindre son but : créer sa propre entreprise, In’Oya SAS.

Avec l’arrivée de la covid-19, un événement inattendu va bouleverser à jamais sa vie. Un 28 octobre, il apprend le reconfinement de la France. Il s’y est rendu quelques jours plus tôt pour une étude de marché, lui qui n’a jamais caché son souhait d’y installer son entreprise. Plutôt que de rentrer, il fait le choix de rester sur place. L’occasion parfaite pour accélérer son projet d’implantation. « Depuis deux semaines, je fais ce que je n’aurais jamais pu faire en France où je suis souvent absorbé par le quotidien », s’est-t-il à la Tribune Afrique.

Installée à Gardanne, In’Oya est créée en 2013 pour proposer des cosmétiques adaptées aux peaux foncées et aux problématiques qui leur sont propres. Elle commence par commercialiser des anti-taches puis élargit sa gamme pour fidéliser sa clientèle. Elle propose également des protections solaires, des masques à l’aloe vera et, depuis peu, un élixir s’inscrivant dans un nouveau paradigme, celui de la slow cosmétique.

Aujourd’hui, le jeune entrepreneur fait briller son laboratoire et a remporté récemment 3 Awards au concours annuel « LES INDIES & BEAUTY TECH FORUM » le 13 Octobre 2022 à Paris. C’est un concours annuel qui consiste à présenter un projet, produit, techno devant un jury des retailers. Le Fondateur a présenté la dernière nouveauté de la marque : Mon Contour Des Yeux 3-en-1  « Anti-taches, Anti-cernes, Anti-poches » MEL’OYA ® EYES, qui a obtenu l’Award OR ! Mais ce n’est pas tout, le jury a également décerné au Laboratoire IN’OYA   l’Award du Fondateur et l’Award du Coup de Cœur Entrepreneur.