De 2012 à 2020, un total de 600 milliards de Fcfa ont été  alloués aux projets et programmes destinés aux jeunes du Sénégal, a appris Ols Sn. Ces projets et programmes viennent s’ajouter au programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion des jeunes décrété par le chef de l’état Macky Sall, Xeuyou ndaw ni, qui prévoit le recrutement de 65.000 jeunes, soit presque la moitié des fonctionnaires du pays. Il est prévu une enveloppe de 450 milliards  qui englobe beaucoup de volets et de secteurs qui vont agir directement sur les populations en garantissant un revenu.

Le programme a déjà commencé à porter ses fruits puisque sur les 1000 recrutements prévus pour le  service civique national, 700 ont été déjà effectifs. Idem pour le lot de 500 animateurs sociaux où 300 nouvelles recrues ont déjà commencé à percevoir leur salaire, selon les informations de Ola Sn. Toutes ces actions s’inscrivent en droite ligne du programme gouvernemental PSE jeune destiné à l’entrepreneuriat des jeunes visant l’ Alignement de l’offre de formation supérieure aux besoins économiques du Plan Sénégal Emergent (PSE). C’est un programme de développement économique national, organisé et financé par l’Etat du Sénégal. Sa mission est de faciliter la création d’entreprises en apportant une formation, un soutien technique et financier, des conseils et des services aux jeunes entrepreneurs.

 Il faut dire que malgré tous ces résultats, le taux de chômage est estimé à 24,5% au quatrième trimestre de 2021, soit une hausse de 7,8 points de pourcentage par rapport au dernier trimestre de 2020, selon les chiffres de l’ANSD qui souligne que le chômage est plus élevé en milieu rural où le taux est estimé à 29,8% contre 19,1% en zone urbaine. Selon le sexe, le chômage touche plus les femmes (35,8%) que les hommes (13,0%). Plus de la moitié (55,8%) de la population en âge de travailler (15 ans ou plus) a participé au marché du travail au quatrième trimestre de l’année 2021. Le taux d’activité a diminué de 2,1 points de pourcentage par rapport à la même période en 2020 et varie selon le milieu de résidence, avec un niveau de 57,2% en milieu urbain, contre 54,3% en milieu rural. Selon le sexe, il est plus élevé chez les hommes (64,5% contre 48,8% pour les femmes).