Malgré la « faible » confiance à l’administration fiscale, beaucoup de citoyens seraient prêts à payer plus d’impôts pour soutenir certains objectifs, révèle dans un récent rapport Afrobaromètre , un réseau de recherche panafricain indépendant qui fournit des données sur les valeurs, les évaluations et les expériences des citoyens africains
Le doucement de 14 pages parcouru par Ola Sn renseigne que près de six répondants sur 10 (58%) affirment être « quelque peu » ou « fortement » d’accord pour le fait d’augmenter les impôts afin de pouvoir soutenir des programmes au profit des jeunes, contre 35% qui s’opposent à une telle augmentation . Si une hausse des impôts se traduit par une augmentation des dépenses dans des programmes d’aide aux jeunes, les Sénégalais ont une préférence des investissements qui doivent être orientés vers la création d’emplois et la formation professionnelle. Dans le même chapitre, la grande majorité (79%) des Sénégalais se disent prêts à accepter davantage d’impôts et taxes si c’est pour financer le développement du pays sur fonds propres, au lieu de s’endetter avec des prêts extérieurs.
Autre renseignements intéressants, huit adultes sur 10 (79%) pensent qu’il serait équitable d’imposer aux riches un taux d’impôts plus élevé que celui des gens ordinaires de sorte à aider le gouvernement à financer des programmes en faveur des pauvres.
Sur la fréquence à laquelle les gens évitent de payer les impôts, plus de six Sénégalais sur 10 (62%) pensent que les gens évitent « souvent » ou « toujours » de payer les impôts et taxes qu’ils doivent à l’Etat. Le tiers (32%) des citoyens affirment que cela arrive « rarement » ou « jamais ». La perception que beaucoup de gens évitent de s’acquitter de leurs impôts est plus prévalent chez les citadins (65%), les hommes (66%) et les mieux nantis (65%) que chez les habitants en milieu rural (59%), les femmes (58%) et les pauvres (59%)