Après le TER, le Sénégal s’apprête à construire son premier satellite

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Prévu initialement en 2021, le lancement du tout premier satellite sénégalais a été finalement repoussé en 2023. Officiellement à cause des aléas de la Covid-19. Une seule certitude, le pays a bien l’intention de rattraper ce retard et a un an pour terminer la construction de son satellite. Les travaux de l’engin vont débuter en principe dans seulement trois mois, c’est-à-dire au mois de mars 2022. C’est en tout cas ce qui a été annoncé précédemment par un haut responsable de ce projet.

 Quant au satellite dont le Sénégal sera bientôt doté, il est le fruit d’un protocole d’accord signé en janvier 2019 entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Centre national d’études spatiales de France et la société Ariane Group. Mais le pays de la teranga veut aussi s’appuyer sur la compétence de ses propres enfants pour s’offrir des yeux dans les étoiles. En novembre dernier, il a été annoncé l’envoie  à Montpellier de dix sénégalais, dont 5 techniciens et 5 ingénieurs.

 Selon les informations de Ola SN, ces étudiants vont travailler, à partir du mois de mars, sur le premier satellite sénégalais. Il s’agit donc d’étudiants formés dans les universités sénégalaises, qui viennent compléter leur formation appliquée dans le domaine spatial et qui vont fabriquer le premier satellite sénégalais à partir du mois de mars 2022, avait annoncé à l’Agence Ecofin, Gayane Faye, Enseignant-chercheur et directeur du Laboratoire de télédétection appliquée (LTA) à l’UCAD Dakar-Senegal.

Toujours pour la formation des ressources humaines, « cela a commencé l’année dernière par l’envoi, au Centre spatial de Montpellier, de trois étudiants issus des écoles d’ingénieurs du Sénégal, pour faire un Master dans le domaine spatial » avait-il poursuivi avant d’ajouter qu’après ce lancement, on va aller vers des satellites plus grands, avec d’autres applications, les traitements et l’utilisation des données. Il faut noter que les données collectées par l’équipement contribueront à mieux combattre entre autres les feux de brousse, les inondations, l’érosion, et à développer l’agriculture

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