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Séries sénégalaises: les producteurs retiennent 60 à 70 % des recettes

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L’industrie cinématographique et audiovisuelle en Afrique représente un chiffre d’affaires estimé à 5 milliards de dollars des États-Unis et emploie environ 5 millions de personnes, renseigne une étude exploratoire sur l’industrie cinématographique et audiovisuelle en Afrique de l’Unesco. Le document de 275 pages, rendu public cette semaine, estime qu’une hausse des investissements permettrait de créer plus de 20 millions d’emplois et de générer 20 milliards de dollars des États-Unis de revenus par an en Afrique. Autant dire que le secteur est très prometteur en Afrique même s’il reste encore sous exploité.

Au Sénégal,  avec le boom de l’audiovisuel initié dans les années 2000, le secteur de la production de publicités et de clips vidéo s’est énormément développé. Des initiatives privées ont vu le jour, et la création d’emplois qui s’en est suivie a permis à de nombreux jeunes diplômés de faire carrière dans la production et la réalisation, souligne le rapport avant de noter que  le se développe de façon encore très peu structurée et l’absence de données fiables rend difficile l’évaluation de cette activité. « Les séries sénégalaises s’imposent sur le marché local à travers les chaînes privées et la télévision publique, Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), bousculant les télénovelas mexicaines et brésiliennes. », di-t-on.

En parallèle, renseignent les enquêteurs de l’organe onusien, il existe des séries télévisées sénégalaises à grand succès comme Maîtresse d’un homme marié (2019), qui enregistre des millions de vues sur YouTube. On peut aussi citer la série Sakho et Mangane, produite par Canal+ International et Keewu Productions, et diffusée sur Netflix (après avoir connu du succès sur All 4, plateforme de la chaîne britannique Channel 4). Les séries Jigeen, Karma, Dikon, Adja, Goldar(Golden) ou Nafi sont également très suivies dans la diaspora, contribuant à l’émergence d’une industrie audiovisuelle locale. Un succès qui fait le bonheur des producteurs.

En effet, la diffusion de séries à grand succès par les chaînes de télévision locales les plus importantes génère des recettes publicitaires importantes pour les producteurs qui retiennent en moyenne 60 à 70 % des recettes. Ce qui  pousse les sociétés de production à se diversifier pour chercher des revenus à l’international. EvenProd a déjà commencé à doubler plusieurs séries en français et envisage de le faire en anglais pour qu’elles soient diffusées par les télévisions locales des marchés africains anglophones et francophones. Une stratégie déjà adoptée par la plateforme Marodi TV, qui assure que les télévisions étrangères sont sa troisième source de revenus, après les chaînes sénégalaises et YouTube.Canal+ International, qui a acquis les deux fictions phares de Marodi pour les diffuser sur sa chaîne A +.

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