Aujourd’hui, il est difficile de trouver une femme qui ne porte jamais de bijoux. Que ce soit pour surfer sur les tendances ou pour agrémenter un look, les bracelets, bagues, colliers ou boucles d’oreilles sont des accessoires forts appréciés de la gent féminine. Mais au fait, pourquoi les femmes aiment-elles porter des parures de bijoux surtout ceux en or?
A l’heure de se décider pour les bijoux jaunes, les femmes ont l’embarras du choix. Faciles à porter, ils sont relativement discrets et habillent élégamment les poignets. Stratégiquement placés autour du cou, les colliers se font davantage remarquer. A l’instar des boucles d’oreilles, le collier rehausse la beauté du visage en lui donnant une belle luminosité. Les bagues et les bracelets en or ne sont pas en reste. Mais d’où vient cette envie de se parer d’objets décoratifs ? Depuis quand les femmes aiment-elles arborer des accessoires brillants ? Ceux qui pensent que porter des bijoux sont une habitude née avec la modernité et un meilleur accès à la consommation se trompent lourdement.
On estime que les premiers bijoux sont apparus il y a 100 000 ans environ. A l’époque, on prêtait des propriétés magiques et religieuses aux bijoux : ils servaient de porte-bonheurs, de talismans et même d’offrandes pour les Dieux. Aujourd’hui, il n’est plus uniquement destiné à une classe sociale unique même s’il est encore vrai que certains diamants et pierres particulièrement rares sont toujours réservés à une élite. Objet de décoration accessible et met en avant les habits et la beauté de la gent féminine, l’or est très aimé par les femmes sénégalaises mais pas que : les hommes aussi raffolent aussi d’en porter ! Lors des cérémonies familiales ou religieuses, les femmes n’hésitent plus à se garnir d’or pour du « m’as-tu-vu » : des masques ou ceintures d’or mêmes sont portés pour « se faire belles ». Dans un pays considérablement pauvre, des inondations qui pourrissent le quotidien des habitants de certaines localités, la cherté de la vie et l’impact de la pandémie du coronavirus, cette tendance choque plus qu’elle n’émeut.
En Afrique, la demande d’or est supérieure à l’offre, dont 50 % achetés par les joailliers, 38 % par les investisseurs. Les réserves connues se situent surtout en Afrique du Sud, en Australie et au Pérou, mais la Chine est le premier producteur mondial depuis 2007. Quant au Sénégal, il a produit 16,24 tonnes d’or en 2020, d’après les dernières données disponibles fournies par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans son rapport 2020. Il occupe ainsi le 3ème pays dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) en termes de production derrière le Burkina Faso (62,14 tonnes) et la Côte d’Ivoire (33,5 tonnes).