L’ henné Time, cette nouvelle pratique en vogue ! Une cérémonie de veille de mariage au cours de laquelle la future mariée et une assemblée de femme se regroupent dans un lieu pour faire la fête. Une fête au parfum d’enterrement de vie de jeune fille où les femmes vêtues de vêtements traditionnels, épouvantails à la main se mettent en deux colonnes face à face et à côté, la future mariée assise comme une reine. « Bogomane » et batteur de tam-tam assurent le spectacle.
Mais comme dit l’adage » l’habit ne fait pas le moine ». En fait, cette représentation culturelle est un jeu pervers. C’est de l’exhibitionnisme sexuel. En observant les images, les vidéos, comment ne pas être choqués, meurtris, abattus ?
Dès que l’atmosphère monte en flèche. Ces femmes se libèrent complètement exhibant leurs sous-vêtements, lingeries et leur perle rénale. Comme envoûtées par le rythme effréné des tam-tams. Elles s’égarent. Ces déesses passent pour des « strip-teaseuses ». Cette caricature de la femme peut choquer, scandaliser, mais l’histoire m’a enseigné que c’est parfois avec ces mots durs que l’on peut espérer toucher la sensibilité, que l’on éveille et que l’on sensibilise.
Alors ces propos visent juste une prise de conscience de la femme, cet être honoré par Dieu qui aujourd’hui se déshonore. Le » henné Time » montre la version dépravée de la femme. En effet, dernière ce faux air de « grande dame » se cache des vils, vices, des contre-valeurs car devant le rythme des tam-tams la femme suit sa passion et ses pulsions. Les conséquences qui s’ensuivent sont désastreuses pour son image. Par conséquent, elles sont devenues de vrais objets sexuels.
Elles sont incapables de mesurer l’impact de tels actes à court et long terme. L’irrespect qui s’ensuit, la dévalorisation de leur image au sein de la société en reçoit un coup fatal sans qu’elles en rendent compte. Qui expose, s’expose, qui s’expose se ruine. Le mauvais œil et la mauvaise langue sont toujours aux aguets.
L’horizon des valeurs ancestrales !
Il faut des limites à tout sinon bienvenues les plus grands problèmes. Il faut mettre la valeur au-dessus de tout pour refuser la négation de la personne. Si certaines femmes veulent nous faire croire que le henné Time représente la culture sénégalaise c’est qu’elles font fausse route. Cette pratique diluée de perversité ne représente aucune culture, aucune ethnie ! Vous ne verrez jamais dans les danses mandingues, diolas, sérères, pulaars…des femmes exhibaient leur dessous ou ses parties intimes en public. Malheureusement l’indécence des unes est endossée par toute une assemblée. Alors, soyons fidèle à nos traditions valeureuses. Refusons de suivre le rythme dévastateur qui déracine nos valeurs. Soyez ancrés dans nos valeureuses traditions religieuses et culturelles.
La femme doit être préservée. La femme est la mère de l’homme, la première école humaine… Alors préservez-vous ! Ne soyez pas dans les méandres de la perversité.
Faites la fête ! Enfilez vos pagnes car la plus belle chose qu’une femme puisse porter c’est le pagne !
Oui le pagne du respect !
Oui le pagne de la dignité !
Oui le pagne de la pudeur !
Par Seydina Youssouph Marone