La culture du niébé, un business prometteur à lancer en 2022

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La production de niébé ne couvre pas suffisamment la demande en Afrique dont la population, en constante augmentation, a besoin de cette protéine végétale, a souligné, mardi, à Dakar, le chercheur Rémy Pasquet, de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

’’La demande a augmenté et la production a priori ne couvre pas les besoins, en Afrique, où la population urbaine est en constante augmentation, et le gros de cette population n’a pas à priori les moyens de trouver des protéines (viande et poisson). Et elle a besoin de protéines végétales dont l’arachide et le niébé principalement », a-t-il indiqué.

M. Pasquet intervenait en marge d’un atelier consacré à la chaine de valeur niébé, sous l’égide de l’IRD et de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA).

Des experts, chercheurs et de nombreux acteurs de la chaine de valeur niébé y ont participé.

Selon l’expert de l’IRD, pour mieux répondre à la demande en niébé, il faudra produire beaucoup plus, en utilisant des semences de qualité et en veillant à l’amélioration variétale.

« Le niébé est devenu la plus importante légumineuse à graines dans les zones de savane tropicale d’Afrique. C’est une denrée de base dans les savanes arides de l’Afrique de l’Ouest et du Centre », indique un document remis aux participants.

Il note que la production de graine de niébé en Afrique de l’Ouest représente environ 80% de la production du continent africain dont les principaux pays producteurs sont le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso, le Ghana et la Tanzanie.

La production du Sénégal de cette denrée est de l’ordre de 65.000 tonnes par an, pour une surface de 200.000 à 260.000 hectares et un rendement moyen de 200 à 300 kg/ha, indique-t-on.

Ola Sn avec FAAPA

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