Dans le sous-secteur de l’électricité et le secteur de l’hydraulique ont bravé, avec une remarquable résilience, la crise enduite induite la covid-19.S’agissant du premier nommé, le programme de réhabilitation des capacités de production de SENELEC devrait se poursuivre avec l’élargissement du réseau de production d’énergie électrique et de distribution, notamment, dans le but de toucher davantage les zones rurales, et ce, malgré les difficultés économiques que traversent le pays, lesquelles ont mis à rude épreuve le budget de l’Etat.
Les dites zones bénéficieraient également du projet d’électrification de 300 villages inscrit dans le cadre de performance de l’ASER. La SENELEC devrait également réceptionner de nouvelles centrales au courant de l’année 2021, parmi lesquelles celle de Malicounda avec une capacité de 120 MW pour densifier son réseau interconnecté. Quant à la production d’énergie électrique au niveau des producteurs indépendants (IPP), elle se poursuivrait pour assurer la continuité du service de la SENELEC et renforcer l’accès à l’électricité aux populations. Ainsi, le sous-secteur « électricité et gaz » ressortirait en hausse de 4,8% en 2021 contre 6,9% en 2020.
Pour ce qui est du secteur de l’hydraulique, il poursuivrait son dynamisme pour répondre à la demande progressive en eau, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. La branche « eau et assainissement » se réconforterait à la faveur de la poursuite de l’exécution des projets inscrits dans le cadre de la poursuite du PUDC et du PEPAM, de l’appui de l’OFOR ainsi que de la mise en service de l’usine de KMS3. Au titre des projets d’assainissement, d’importants programmes, notamment, le programme national de lutte contre les inondations et le renforcement des systèmes à égouts avec les réalisations de Promo-Villes visant à améliorer l’assainissement, seront poursuivis. Au total, l’activité du sous-secteur de l’eau et de l’assainissement afficherait une croissance de 7,3% en 2021 contre 5,3% en 2020.