Le gouvernement sénégalais a appelé ses partenaires à apporter leur concours pour la mise en oeuvre de son plan stratégique de développement de l’aquaculture, afin de faire de ce sous-secteur une véritable industrie capable notamment de créer des emplois pour les jeunes et les femmes.
Cet appel a été lancé jeudi par le ministre des Pêches et de l’économie maritime, Alioune Ndoye, à l’ouverture de l’atelier de validation du Plan stratégique de développement de l’aquaculture, qui a regroupé divers acteurs du secteur, des officiels et partenaires techniques et financiers.
« J’invite les partenaires au développement du Sénégal à apporter leur concours pour la mise en oeuvre du Plan stratégique de développement de l’aquaculture pour enfin faire de ce sous-secteur une véritable industrie qui contribue à la fourniture en produits halieutiques et à la création d’emplois pour les jeunes et les femmes », a affirmé le ministre, relevant que « malgré son importance, le secteur de la pêche est marqué aujourd’hui par une productivité naturelle des stocks halieutiques presque stagnante voir en baisse continuelle depuis quelques décennies ».
Au Sénégal, cette tendance montre une production des pêches de capture en déphasage avec la demande de la population dont le taux d’accroissement démographique est estimé à 2,3% par an, a fait noter le responsable qui a souligné que l’aquaculture constitue aujourd’hui une alternative viable pour combler le déficit d’approvisionnement en produits halieutiques. Alioune Ndoye a rappelé que la production aquacole actuelle du Sénégal tourne au tour de 1100 tonnes et environ 2000 emplois.