Près d’une cinquantaine d’ apprentis techniciens » sénégalais et mauritaniens sont arrivés à l’Université calédonienne de Glasgow, vendredi 01 octobre, en provenance de Dakar. Ce voyage s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme d’un an où ils passeront un premier certificat (SVQ) niveau 2 à la Forth Valley College et ensuite un certificat national supérieur (HNC) dans une discipline de leur choix, soit en génie électrique, en génie mécanique, en instrumentation ou en génie chimique. Le programme d’apprentissage, financé par le géant pétrolier britannique BP, a pour mission d’accompagner et de former une nouvelle génération de leaders et d’ingénieurs sénégalais et mauritaniens dans les industries énergétiques.
Ce contingent vient s’ajouter à d’autres groupes de jeunes techniciens sélectionnés et formés par par British Petroleum Company dans la production, la mécanique, l’industrialisation et l’électricité. Ils devraient être opérationnels dès 2022 sur les installations en mer dans le cadre de l’exploitation pétrolière et gazière. A l’horizon 2035, le Sénégal souhaiterait que plus de la moitié de la chaîne de valeur des hydrocarbures soit sénégalaise. Autrement dit, un taux de 50% de contenu local est visé dans les 15 prochaines années. « Et pour ce faire, il nous faut beaucoup investir dans l’apprentissage professionnel, la formation et la capitalisation de nos ressources humaines», avait estimé le président de la République.
Il faut rappeler que dès l’annonce des premières découvertes pétrolières et gazières, le Sénégal a pris l’initiative de créer l’Institut national du pétrole et gaz pour répondre au besoin de formation de la jeunesse sénégalaise afin qu’elle puisse intégrer le milieu sélectif de l’industrie pétrolière