Assistant infirmier d’Etat, un métier déconseillé à ceux qui veulent devenir riches

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Avec tant de sacrifices et de nuits blanches, les infirmiers d’Etat sont les premiers contacts possibles des populations modestes pour l’accès aux soins, en dehors des médecins traditionnels. Au Sénégal, dans un pays où le système de santé manque cruellement de médecins, ces derniers sont plus ou moins négligés.

Les assistants aux soins de santé fournissent des soins personnels directs et assistance dans des activités de la vie quotidienne à des patients et résidents dans une variété de situations de soins de santé comme les hôpitaux, les cliniques et les maisons de soin résidentielles. En général, ils travaillent à la mise en œuvre de plans et pratiques de soin établies sous la supervision directe de praticiens médecins et infirmiers ou d’autres professionnels de la santé. En revanche, les acteurs dudit secteur se disent « marginalisés »par l’État du Sénégal à travers le Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Pour cause, avec un salaire avoisinant les 50.000 frcs, ils n’ont juridiquement et officiellement aucune possibilité d’avancement sur la pyramide sanitaire.

Avec un diplôme reconnu par l’État du Sénégal et des examens organisés par le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, l’assistant infirmier a les mêmes obligations que l’infirmier d’État aussi bien sur le plan des résultats que de la prise en charge de la santé des populations. Et, chaque année, un concours est organisé par ce même ministère pour la formation d’une nouvelle promotion. D’une part, ceux qui réussissent au concours sont répartis en le centre régional de formation en santé de Kolda et celui de Matam. Les recalés, d’autre part, vont  intégrer la formation payante dans les écoles privées.

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