Le directeur général de l’Agence d’encadrement et de développement des petites et moyennes entreprises a souligné que la signature de cette convention de partenariat avec la Bsic vise de manière globale à « démultiplier les volumes de financements » au profit des petites et moyennes entreprises.
Pour Idrissa Diabira, c’est aussi s’assurer que les Pme puissent bénéficier de la même qualité de service où qu’elles soient avec les informations nécessaires leur permettant d’avoir accès à plus de financements auprès de la banque.
Il souligne également le rôle de l’Adepme consistant à faciliter la relation Pme/Banque car, dit-il, l’enjeu n’est pas seulement de s’intéresser à la recherche de financements mais aussi de créer et maintenir une bonne relation Pme/Banque dans la durée.
Pour lui, l’enjeu pour l’entreprise c’est de bénéficier d’un accompagnement adéquat pour grandir et cela suppose qu’on lui donne les informations nécessaires dont elle a besoin pour accéder aux financements et atteindre ses objectifs de développement.
Pour sa part, le directeur général de la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce a rappelé que ce sont des capitaux africains qui constituent le capital de la Bsic qui contribue au développement économique des pays africains.
Sami Gargouri qui estime que le développement des Pme est un challenge, renseigne que cela nécessite une visibilité, de la stratégie avec des champions locaux dans chaque secteur d’activités.
Le directeur général de la Bsic indique que l’objectif est aussi de développer des Pme qui vont contribuer à la création de richesses avec l’existence de chaînes de valeur structurées.
« On ne parle plus de Pme qui importe un produit et le vendre sur le marché mais qui crée une chaîne de valeur industrielle, de la richesse et du développement », soutient M. Gargouri. Qui a la conviction que « le rôle important que joue l’Adepme doit être complété par les banques de la place pour permettre aux Pme d’accéder à des financements adaptés ».
Il fait savoir que l’accès au financement de la Pme est difficile si elle n’est pas structurée et n’a pas une visibilité, d’où l’importance de mettre en place, avec l’Adepme, des clés de réussite pour permettre à la Pme de trouver des lignes de crédit pour son développement.
Le Dg de la Bsic qui est d’avis que la clé de la réussite d’une Nation est le développement de son industrie, relève l’importance de la création d’un label Made in Senegal afin de passer de la Pme commerciale à la Pme industrielle créatrice de chaîne de valeur et de la richesse.
Par Ola sn (avec Leral.net)