Les huîtres « Made in Sénégal » entre fierté locale et gros potentiel d’investissement

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Plusieurs opportunités d’investissement existent dans le secteur aquacole notamment dans les domaines de la production, de la transformation et de la commercialisation des huîtres. La filière ostréicole sénégalaise présente un fort potentiel mais n’est pas pleinement exploitée.

L’ostréiculture est une activité qui consiste à capturer de jeunes huîtres (naissains), à les élever jusqu’à maturité pour ensuite les revendre dans les marchés urbains et touristiques. Les touristes qui viennent régulièrement au Sénégal adorent les huîtres du pays qui sont pour la plupart cuites, séchées ou même fumées. La qualité de ses bivalves que l’on peut déguster dans les meilleurs restaurants de Dakar n’a rien na envié au reste du monde. Malheureusement, cette activité très rentable est sous valorisée et parfois même méconnue chez certains sénégalais alors que la ressource est grandement disponible et prometteuse de revenus.

LA PRATIQUE DE L’OESTRÉICULTURE AU SÉNÉGAL

Au Sénégal, la saison ostréicole s’étend de novembre à avril. L’ostréiculture est pratiquée de manière intensive depuis les années 1960 sur la Petite Côte (Joal Fadiouth) et dans les région du Sine Saloum et de la Casamance. Selon l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI), la production annuelle d’huîtres est estimée à environ 15 000 tonnes d’huîtres. La majeure partie est récoltée dans les mangroves, avec environ 400 tonnes provenant des fermes ostréicoles. En ces temps d’insécurité alimentaire et de surpêche maritime, le pays rêve d’une ostréiculture moderne, productive et durable car rappelons le, les huîtres sont très prisées et fournissent le plus de protéines après le poisson.

UNE PRODUCTION QUI NE RÉPOND PAS À LA DEMANDE DANS LE PAYS

Beaucoup de restaurateurs sont en manque d’huîtres pour satisfaire leur clientèle. Sur le terrain, les femmes Casamançaises et du Sine Saloum représentent 90 % des personnes impliquées dans la culture et la récolte d’huîtres et l’activité est largement informelle avec des procédés artisanaux qui ne permettent pas de couvrir la demande. Pour y faire face, un ambitieux programme décennal a été mis en place et qui prévoit une augmentation de 30% de la production pour couvrir au plus 80% de la demande intérieure. Ce programme prévoit également la mise en place de parcs ostréicoles qui permettra une multiplication par cinq de la production actuelle d’huîtres d’élevage.

Par Ola sn (avec Senegal export)

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