Ce sous-secteur occupe une place centrale dans les performances du secteur primaire, avec une contribution de 5% au PIB. Il a bénéficié d’importants investissements concernant la consolidation de la protection sanitaire et la santé animale, le renforcement de la résilience, la réalisation des infrastructures et équipements d’élevage et de mise en marché
A cet effet, le Gouvernement a décidé de mettre un accent particulier sur :
- le renforcement des activités dans le cadre des projets de développement de la filière lait,
- la modernisation de toutes les filières animales,
- l’appui à l’aviculture familiale
- le développement de l’élevage en Casamance
Par ailleurs, diverses initiatives sont engagées pour accroître la compétitivité du lait local par le biais de l’insémination artificielle, l’acquisition d’animaux de race à haut potentiel laitier et l’amélioration de la productivité des races locales pour régler la question de l’autosuffisance en moutons, avec notamment l’installation de bergeries familiales, d’ateliers d’embouche ovine et d’une meilleure organisation de la chaine de valeur « ovin ».
La sécurisation de l’élevage pastoral s’est traduite par la mise en place d’un plan d’aménagement pour une exploitation durable du Ranch de Dolly, en pleine réhabilitation, avec l’érection d’un mur de clôture de 105 km, d’un forage et d’un château d’eau de 1.000 m3, d’une piste de 82 km qui va désenclaver 57 villages et améliorer la mobilité de plus de 12 600 personnes.
L’élevage au Sénégal, c’est 3,5 millions de bovins, pour 10 millions de petits ruminants, et environ un demi-million d’ânes et de chevaux. Le secteur produit également, bon an mal an, 25 millions de volailles diverses, ainsi que 6.000 chameaux et dromadaires, selon les chiffres du iedafrique.