Dans l’inconscient collectif de nombreux sénégalais, pour faire un test ADN, un prélèvement sanguin est forcément nécessaire. En réalité, le test ADN qui permet d’identifier un individu s’effectue en prélevant quelques cellules, soit en passant un écouvillon au niveau des parois buccales (prélèvement de salive), soit en prélevant quelques cheveux ou en réalisant une prise de sang. L’échantillon est ensuite transmis à un laboratoire pour analyse.

Dans le cadre de la procréation médicalement assistée, les tests ADN sont réalisés suite à une prise de sang de chacun des parents, nous explique femme actuelle, précisant qu’il existe deux méthodes de réalisation des tests de paternité. Un échantillon de sang est prélevé au père présumé et à son enfant présumé. Les échantillons d’ADN sont ensuite comparés, après analyse. La seconde méthode consiste à relever les empreintes digitales de chacun et à les comparer minutieusement.

Les tests ADN voués à confirmer le diagnostic d’une maladie génétique ou à dépister une maladie héréditaire, ou les tests ADN réalisés sur des embryons dans le cadre d’une procréation médicalement assistée, ne sont pratiqués qu’en suivant une procédure bien établie, poursuit la même source. Tout d’abord, le médecin détermine, après examen clinique, si le patient présente des signes de maladie génétique ou si les risques de développer une maladie génétique existent. Il prescrit ensuite le test ADN et envoie le patient consulter un médecin généticien. Le patient concerné rencontre alors un conseiller en génétique, qui l’accompagne tout au long de la procédure et des examens.