Avec un taux de croissance de 10,1% en 2023, le Sénégal fait rêver les puissances mondiales

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L’année 2023 devrait inscrire le Sénégal dans une nouvelle ère de pays producteur de pétrole et de gaz. Toutefois, l’économie nationale fait face à des défis majeurs liés à la conjoncture internationale défavorable et, au plan interne, à la flambée des prix des produits alimentaires. L’activité économique au titre de l’année 2023 devrait se consolider à la faveur des effets attendus des différentes mesures de soutien à l’économie dans le cadre de la mise en œuvre effective des projets prioritaires structurants inscrits dans le cadre du Plan d’Actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), notamment, dans les domaines agricole et pharmaceutique.

 

La mise en œuvre des réformes de troisième génération inscrites dans le Programme de Réformes de l’Environnement des Affaires et de la Compétitivité (PREAC III) ainsi que l’exécution de la seconde phase du compact MCA-Sénégal « Power to compact » seraient également d’un apport considérable dans le cadre de la relance de l’économie. Par ailleurs, l’économie nationale bénéficierait des retombées positives de l’exploitation des hydrocarbures mais aussi des effets de la saison des pluies, qui augure de bonnes productions et d’une campagne agricole prometteuse.

 

Globalement, le taux de croissance du PIB est projeté à 10,1% en 2023 contre une prévision de 4,8% en 2022. Cette croissance serait entièrement tirée par le secondaire (+22,4%) et, dans une moindre mesure, par les secteurs primaire (+4,9%) et tertiaire (+6,7%). Le projet de loi de finances pour l’année 2023 (PLF 2023) est ainsi élaboré dans un contexte particulier où le Sénégal, à l’instar des autres pays du Nord comme du Sud, doit faire face, simultanément, à pas moins de quatre crises : sanitaire, climatique, économique et énergétique. Une petite prouesse face aux géants du monde comme la Chine. Le FMI maintient à 3,2 % sa prévision de croissance pour ce pays cette année -le taux le plus bas en quatre décennies, bien en dessous des 5,5% de l’objectif officiel-, et revoit à la baisse ses prévisions pour l’année prochaine (4,4 à 4,6 %)

 

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