Les officiels sénégalais, certains en tout cas, ont un sérieux problème avec l’anglais. Voir un haut responsable politique du pays de Léopold Sédar Senghor bégayer en sueur en essayant de prononcer un discours dans la langue de Shakespeare ou perdre complètement ses facultés articulatoires est presque devenu une banalité. La toute dernière catastrophe en date se serait produite aux Etats-Unis avec l’ édile de la ville de Thiès.
Dans une vidéo devenue virale sur WhatsApp on y voit Dr Babacar Diop, en déplacement à Denver, dans le Colorado, sur invitation de l’African Leadership Group, essayer d’avaler quelques mots en anglais. Un exercice visiblement difficile pour le maire de la cité du rail. On se serait cru dans un énième sketch à la thiessoise. Dr qui manie bien la langue de Molière se verrait certainement dans l’obligation de revoir ses cours d’anglais du lycée si l’envie de séduire à nouveau un auditoire anglophone lui revenait.
Loin de s’en moquer, Ola sn s’interroge, à partir de ce cas précis, du manque d’intérêt, pour l’anglais, dont certains responsables politiques sénégalais font preuve alors que parler cette langue est devenu aujourd’hui un must. Si l’espagnol, l’arabe, le chinois ou encore le français sont aussi des langues importantes, il s’avère cependant que l’anglais est la langue la plus souvent utilisée dans les relations internationales.
Très utile dans les échanges internationaux, elle s’impose autant dans les échanges diplomatiques que dans les affaires. Tout dirigeant, de surcroît responsable politique, se doit de s’assurer au moins d’en connaître les bases. N’attendez pas que des déconvenues surviennent avant de vous former. Mais quid de la maîtrise de la langue officielle du pays dans notre chère administration?