Prix de l’oignon: 300 Fcfa au Maroc contre 2500 Fcfa le kilo au Sénégal

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Le Sénégal s’apprête a célébré un grand évènement qui verra le rassemblement de plus de 3 millions de personnes dans la ville de Touba. Il s’agit du Magal qui constitue une occasion en or pour les commerçants. Considérée comme la meilleure saison de l’année, le rendez-vous qui dure plusieurs jours est une véritable aubaine pour les vendeurs qui ne gênent pas pour se faire se grosses marges.

La traditionnelle hausse des prix à l’approche de l’évènement a déjà commencé dans la capitale du mouridisme. Cette année, un produit en particulier se fait désirer et voit son prix grimper à un niveau jamais atteint. Il s’agit de l’oignon qui demeure très prisés dans plusieurs mets servis lors du Magal. Le sac de 25 kg qui, arrivé à Dakar, venant de la Hollande revient aux commerçants moins de 11 000 FCFA, ait vendu ce jour à plus de 40 000 FCFA à Touba. Une hausse qui passe mal aux jeux des consuméristes qui tentent de proposer des solutions.

Je pense que c’est la recommandation et la leçon à retenir pour toujours, car s’il s’agit de la rentrée de l’oignon local et l’oignon importé finissant une cohabitation d’un mois doit être de rigueur et vis versa. Si on avait observé cette durée là, l’oignon ne se vendrait pas à plus de 12 000 FCFA ou 13 000 FCFA », a indiqué récemment le vice-président de l’association des consommateurs du Sénégal hausse le ton suite l’augmentation des prix de l’oignon notés à Touba dénoncé au passage le comportement de certains commerçants. La situation pourrait s’empirer.

Alors que la Hollande, l’un des principaux fournisseurs du Sénégal, a diminué ses exportations à cause des mauvaises récoltes dues à la vague de chaleur en Europe, la lenteur des rotations des bateaux les exportateurs marocains, ayant constaté l’augmentation de la demande des Sénégalais pour leurs oignons, ont tout bonnement monté les prix, selon le Quotidien. Dans le pays de Mohammed VI, il faut seulement 300 Fcfa pour s’offrir un kilo d’oignon notamment dans les étales de Casablanca. Pourtant, le pays fait face à des coups de chaleur extrêmes et, ces deux derrières années, une sécheresse jamais enregistrée depuis 10 ans a frappé le royaume. Allez comprendre! 

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