Bon sang, à quand des députés du patronat à l’Assemblée nationale ?  

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Dimanche prochain, environ sept millions de Sénégalais se rendront aux urnes pour élire pour cinq ans les 165 députés de l’Assemblée nationale. Huit listes de candidats sont en compétition pour occuper les 165 sièges de l’Hémicycle. Il s’agit de la coalition Bokk Gis Gis/Liggey, la coalition Naataange askan wi, la coalition Alternative pour une assemblée de rupture, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité, ), la coalition Buntu Bi, la coalition Les Serviteurs, la Grande coalition Wallu Sénégal et de la coalition Yewwi askan wi (opposition).

On le voit bien, les partis politique et la société civile seront représentés à l’Assemblée nationale . Quid du patronat ? Comme toujours, il sera le grand absent au Parlement. Pourtant, les patrons ont bel et bien leur place au sein de l’Hémicycle d’autant plus que toutes les lois qui seront votées à l’Assemblée auront, d’une manière à d’une autre, un impact direct sur l’environnement des affaires donc de la vie des entreprises.

Un pays africain, le Maroc, en l’occurrence, est parti de ce constat en 2011 pour apporter une innovation majeure dans sa Constitution. Il s’agit d’un texte qui permet au patronat d’avoir des représentants à la Chambre des conseillers. Et c’est la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qui a été désignée, par décret, comme étant l’organisation professionnelle la plus représentative des employeurs et d’où sont élus les députés en question.

Ces derniers sont élus par des grands électeurs. Le nombre des électeurs qui varie d’une circonscription électorale à un autre selon le poids de la région mais aussi en fonction du nombre d’entreprises membres de la CGEM dans la région. Qui pour secouer le Mouvement des entreprises du Sénégal – MEDS, le Club des investisseurs sénégalais (CIS) ou le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP)?

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