La lutte contre la criminalité organisée, la délinquance économique et financière incluse, nécessite de nouveaux moyens de riposte à la hauteur de l’ingéniosité des criminels, estime le directeur de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC), Mor Ndiaye qui déplore le peu de feedbacks à l’issue des décisions judicaires.
« La lutte contre la criminalité organisée, y compris la délinquance économique et financière, appelle de notre part, de nouveaux moyens de riposte à la hauteur de l’ingéniosité des auteurs » des types de criminalité concernés, a notamment indiqué Ndiaye, magistrat de formation, cité par la MAP.
Il s’exprimait lundi à la cérémonie officielle d’ouverture des travaux d’un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la saisie et du recouvrement des avoirs criminels, à l’occasion du premier anniversaire de la création de l’ONRAC.
Cette rencontre, intitulée « Semaine de la saisie et du recouvrement des avoirs criminels », se tient jusqu’à vendredi à Saly-Portudal (Mbour), à l’initiative de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels et du projet OCWAR-M (Réponse ouest africaine au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme), mis en œuvre par Expertise France et financé par l’Union européenne (UE).