Au début du mois juin en cours, le Sénégal a entrepris une série de mesures pour anticiper les potentiels dommages sur son précieux TER. Plusieurs agences de sécurité privées ont été mobilisées pour épauler les gendarmes d’élite préposés à la surveillance du bijoux.
La Société d’exploitation du Train Express Regional, filiale du groupe SNCF/KEOLIS, à beau bander les muscles, les incidents sur le réseau ferroviaire s’endurcissent la peau au fur et à mesure que les retards deviennent récurrents. C’est le constat fait ce matin par notre confrère Mor Amor qui prend le Ter tous les jours pour se rendre à son lieu de travail. Il y a de longues attentes au niveau des gares. Les conducteurs ne respectent plus la durée des minutes d’arrêt. Ils attendent que tous les « retardataires » montent à bord pour lever l’ancre comme le ferait un car rapide dans une gare routière, note le journaliste soulignant que les attentes peuvent durer jusqu’à 5 mn au niveau des gares ». À ces longues minutes d’arrêt au niveau des gares, s’ajoute le fait que « le TER est devenu plus lent qu’une tortue » une fois en marche.
Entre Rufisque et Dakar, il faut compter plus d’une heure contre 30 mn habituellement. Une vraie galère pour les voyageurs, poursuit Mor avant d’ajouter qu »Officiellement », la Seter impute tous ces désagréments « à un problème de gestion du trafic ». Nous avons contacté le service de communication de la Seter pour en savoir plus. En vain, pour le moment.