L’actualité africaine en bref

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Côte d’Ivoire :

— BGFIBank Côte d’Ivoire a reçu, mardi à Abidjan, sa certification AML 30000, norme internationale conçue pour lutter contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes (LAB/FTP).

La certification AML 30000 (Anti-money Laundering) délivrée par l’organisme indépendant international Coficert démontre de l’engagement de la banque à garantir une meilleure transparence des transactions financières.

Le président directeur général (PDG) du groupe bancaire panafricain, Henri-Claude Oyima, a salué l’obtention de cette certification qui est une avancée pour l’institution dans un contexte international où les risques liés à la sécurité financière et aux pénalités découlant des violations des mesures de sanctions économiques, conduisent les partenaires internationaux à un désengagement progressif du continent africain.

— Le Bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Gabon et le gouvernement de la République gabonaise organisent, du 21 au 23 juin, des consultations nationales pour préparer la note de diagnostic‑pays et examiner le rapport d’achèvement du Document de stratégie pays (DSP) 2016 2022.

La note de diagnostic‑pays éclairera le processus de préparation du Document de stratégie pays pour la période 2023-2027. À ce titre, elle constitue une base d’analyse solide, sur laquelle s’appuie le Document de stratégie pays, essentiel pour la programmation des opérations de la Banque au Gabon.

Les consultations sont marquées par des rencontres avec le ministre de la Relance et de l’Économie, les départements techniques des principaux ministères sectoriels, les partenaires au développement, les universitaires, la société civile et le secteur privé.

Cameroun :

– Le Cameroun détenait 57,5% des nouveaux crédits octroyés dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) au 4e trimestre 2021, selon un rapport sur l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit publié mardi par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

Il est suivi dans ce classement du Gabon (17,7%), du Congo (10,7%), du Tchad (8,1%), de la Guinée équatoriale (3,3%) et de la République centrafricaine (2,7%), alors que le volume global des nouveaux crédits consentis à l’économie par les établissements de crédit a augmenté de 0,97% par rapport au trimestre précédent, note le rapport.

Par type de bénéficiaires, les crédits mis en place au cours de la période étudiée étaient essentiellement destinés au secteur productif de la CEMAC, notamment les grandes entreprises et les PME, qui concentrent respectivement près de 59,2% et 19,50% des prêts accordés, précise le rapport.

Quant aux crédits accordés aux particuliers, ils ont représenté 13,3% du total des nouveaux financements, en baisse de 14,0% par rapport au 3e trimestre 2021, alors que l’activité de crédit-bail ne représentait que 0,82% du volume, selon la même source.

Afrique du Sud :

-. La production minière en Afrique du Sud a dépassé 1.000 milliards de Rands (61,8 milliards de dollars) pour la première fois l’année dernière, grâce à la vigueur des prix des matières premières, a révélé le Conseil sud-africain des mines.

«La valeur de la production était juste en deçà de 1.200 milliards de Rands en 2021 et bien au-dessus des 910 milliards de Rands atteints en 2020», précise le Conseil dans un rapport annuel.

Il a expliqué que l’augmentation de la valeur était le résultat de l’amélioration des prix des matières premières, qui étaient 40% plus élevés d’une année à l’autre, notant que la dévaluation de 12 % de la monnaie locale par rapport au dollar a signifié que les sociétés minières n’ont pas pleinement profité des prix internationaux des matières premières.

La valeur de la production a fourni à l’économie nationale une injection vitale d’impôts, de salaires et d’emplois plus élevés, a déclaré le PDG du Conseil, Roger Baxter, lors d’un point de presse.

« L’importance de l’exploitation minière pour l’économie sud-africaine ne peut être sous-estimée pour le pays », a-t-il dit, relevant que l’industrie minière a grandement contribué à la création d’emplois en 2021.

COMESA :

– Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) a besoin d’environ 50 milliards de dollars pour combler le déficit énergétique de la région, a indiqué l’Association régionale des régulateurs de l’énergie pour l’Afrique orientale et australe.

« Les pays de la région ont besoin de produire 30.000 mégawatts d’électricité pour rendre ce service accessible à tous », a déclaré le directeur général de l’Association, Elnasr Mohamedain.

Il a, dans ce sens, rappelé que les pays du COMESA produisent actuellement moins de 100.000 mégawatts d’électricité, alors que le taux moyen d’accès à l’électricité dans la région ne dépasse pas 55% de la population.

« Dans certains pays comme l’Égypte, environ 99 % de la population ont accès à l’électricité, mais dans d’autres pays de la région ce taux est inférieur à 15 % », a-t-il précisé.

Tanzanie :

Le gouvernement tanzanien a réduit de 43 % la taxe sur les transactions d’argent mobile, a annoncé Mwigulu Nchemba, ministre des Finances et de la Planification, lors de la présentation du budget national pour l’exercice 2022-2023.

La taxe qui oscillait entre 7 et 7 000 shillings tanzaniens (0,003 USD à 3 USD) en fonction du montant de la transaction sera désormais entre 4 et 4 000 shillings. En outre, le gouvernement prévoit « d’étendre l’assiette et d’inclure toutes les transactions électroniques ».

Selon M. Nchemba, la réduction de la taxe « vise à réduire le coût de la vie pour les Tanzaniens, en particulier pendant la période actuelle de crise économique, et à rationaliser le prélèvement sur les transactions ».

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