« J’ai démarré tout seul. Aujourd’hui, mon cabinet accompagne de grandes personnalités publiques ». 

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En 2021, après un long moment de réflexion pour aiguiser la vision de mon projet, j’ai lancé ELMA Group, un groupe de communication et d’édition. L’idée, que j’ai cuisinée dans mon esprit au fur et à mesure, m’est venue il y a 3 ans. Mais comme je suis un homme patient, qui étudie les tenants et les aboutissants avant de s’engager dans un projet, j’ai mis du temps à me lancer.

Je fais un aveu : je n’ai pas hésité, mais je voulais quelque chose d’original… Je n’aime pas me lancer dans des combats perdus d’avance. Comme Abraham Lincoln, quand on me donne six heures pour couper un arbre, j’en passerai quatre à préparer ma hache. ELMA est lancé et je me suis appuyé sur mon réseau professionnel, mon aura et ma crédibilité qui m’ont ouvert toutes les grandes portes.  

Je remercie, au passage, des amis qui, parce que considérant que je fais un bon job, m’ont recommandé à des personnalités dans la sous-région et au-delà. Quand je lançais ma boîte, je ne comptais que sur trois choses : mon talent, mon envie de faire le job parfaitement et mon endurance. Ils ont payé ! On fait sa vie avec ses points forts. En un an, j’ai réalisé plusieurs projets et missions, aussi bien pour des personnalités publiques que pour des entreprises.

Tout n’a jamais été facile, mais comme toujours, je suis obstiné. J’ai l’habitude de surmonter les difficultés. Je continue de les surmonter. Je suis un homme de challenge qui aime voler de ses propres ailes dans la ligne de ses convictions et principes. Avoir une conviction pour refuser toute sorte de manipulation et d’incohérence et des principes pour ne pas tomber dans des bassesses qui peuvent compromettre notre crédibilité. Je dois, aussi, remercier mon équipe. 

 Parce que, l’expression est de mon ami Dr Diallo, l’équipe est plus forte que le plus fort de l’équipe. Merci à vous, chers collaborateurs. Sans vous, rien de grand ne peut être possible. Je me suis certes donné corps et âme avec un horaire de travail cassant pour faire bouger les lignes, mais c’est mon devoir en tant que leader et manager. Le leader doit avoir plus d’énergie que tous, voir plus loin que tous, agir plus vite que tous pour maintenir l’équipe sur la bonne dynamique. Chers coéquipiers, je vous aime. Je crois foncièrement que l’Afrique doit écrire son histoire, pour la graver.

Notre génération ne doit ni faire que parler, ni accepter de laisser les autres écrire notre histoire. La littérature, l’histoire le prouve, est la colonne vertébrale du développement. Car, en effet, bâtir un pays avec des citoyens passe par l’éducation pour une citoyenneté responsable et participative. La littérature instruit, construit, sensibilise et conscientise la masse pour les sortir des méandres de l’obscurantisme. J’essaye de montrer ce côté cognitif en montrant la fonction éthique de la littérature qui, hélas, est souvent réduit chez nous, en Afrique, qu’à la belle parole. 

Les options, il en existe toujours. J’ai eu un parcours difficile à l’université, j’ai repris dans le premier cycle mais j’ai tenu haut la main le flambeau du courage parce que j’étais conscient que j’étais parmi les meilleurs. Le meilleur n’est ni le premier ni le dernier, c’est celui qui se distingue le mieux dans ce qu’il sait faire le mieux. Je l’ai noté quelque part, on fait sa vie avec ses points forts. Mais il faut savoir repérer ses points forts. J’ai eu une enfance tourmentée avec la perte d’une mère à 14 ans et, au moment où je me battais avec la vie pour s’en sortir, j’ai perdu ma sœur unique. C’était un coup dur qui avait presque tout basculé. Mais j’ai été courageux, comme je le suis d’ailleurs. Je ne suis pas un homme qui se lamente où qui renonce. Je suis obstiné, je sais qu’il faut vouloir longtemps, comme le dit Béchir Ben Yahmed.  

La plupart des difficultés que les jeunes de notre âge rencontrent, c’est d’avoir un projet et de le maintenir. Il y a beaucoup d’hommes brillants qui sont très talentueux, mais qui, n’étant pas capables de maintenir l’effort, échouent. J’ai tout le temps fait des introspections pour corriger mes points faibles. C’est Arsène Wenger qui disait que les hommes de haut niveau ont une analyse objective de leur performance. L’humilité […], c’est savoir que la performance passée donne du crédit mais pas de privilèges. J’ai lu la vie de grandes figures qui ont marqué l’histoire.

Ils m’ont inspiré. J’ai appris de leurs expériences. Quand on veut devenir meilleur dans son domaine, il faut s’intéresser aux meilleurs. Nul ne peut construire une entreprise réputée pour son professionnalisme sans maintenir l’effort, braver les difficultés, dompter les aléas, être sincère avec soi-même et avec les autres. J’ai connu la galère, mais je suis resté la même personne : dévouée, constante, avec une personnalité qui me définit. 

J’ai développé mon entreprise. Je veux montrer à cette jeunesse qu’on peut réussir sans vendre ses principes et valeurs. Qu’on peut aller loin sans bafouer ses valeurs. Maintenir les principes de « Diom », de « gor », de « foula », « fayda ». Nous n’avons pas besoin de faire des bassesses ou de vendre son âme au diable pour réussir. Nous avons besoin d’une jeunesse valeureuse qui croit en elle et prouve. 

El Hadji Omar Massaly

Président fondateur ELMA group (agence Com’ et maison d’édition), Conseiller communication, auteur et éditeur

77 650 10 47 masselhadjiomar@gmail.com

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