De nombreux Sénégalais et de Sénégalaises ont la boule au ventre lorsqu’ils prennent les moyens de transport en public comme les bus. Et pour cause, des hommes et des femmes s’adonnent à une pratique perverse qui consiste à se coller aux passagers afin de voler du plaisir sexuel. Une pratique qui sera bannie à bord du TER, lequel, faut-t-il le préciser, est aussi un moyen de transport de masse. Bourré de cameras, le train est scruté à la loupe en temps réel par une brigade logée au sein d’une unité appelée Centre des opérations ferroviaires (Cof).
Une sorte de tour de contrôle qui voit tout ce qui se passe dans tous les wagons. Grace à un réseau de téléphonie mobile dont le débit permet la transmission en temps réel sur un train en mouvement, les images sont recueillies en direct. Les agresseurs et voleurs de plaisirs n’ont qu’à bien se tenir car cette technologie est très efficace.
Rien à voir avec le vieux système de surveillance qui consistait à enregistrer un flux d’images, lequel est stocké et consultable après signalement d’une agression. Cette nouvelle prouesse technologique est utilisée en France notamment sur la ligne TER Lyon-Saint-Etienne qui est l’une des lignes de la région Auvergne-Rhône-Alpes la plus fréquentée. Depuis le début de cette expérience, il a multiplié par 4 le nombre de procès-verbaux faits par les équipes Suge et par 2,5 le nombre d’interpellations qui ont été faites avec un vrai impact sur l’amélioration de la sécurité dans les transports, selon les autocratisées locales. Un homme averti en vaut deux, dit-t-on.