Parti pour révolutionner le transport au Sénégal, le TER est le fruit d’une vaste collaboration entre des sociétés étrangères et sénégalaises. Les entreprises sénégalaises participent dans le cadre de Consortiums aux travaux de mise en place du TER, avec des marchés gagnés directement. Il s’agit du La Compagnie Sahélienne d’Entreprises (CSE), du groupe GETRAN, du consortium d’entreprise CDE, d’EIFFAGE SÉNÉGAL et de groupe SERTEM.
A signaler que plusieurs PME locales sont intervenues dans le cadre de sous[1]traitances. Concernant le nombre de Sénégalais ayant travaillé à la réalisation du TER il est estimé à 8 500 Sénégalais dans la phase construction avec 1 000 employés directs ont été recrutés pour l’exploitation du TER dans le cadre d’une sélection rigoureuse, découlant d’une mise en compétition de 68 500 curriculum-vitae (CV). 2 000 employés indirects ont travaillé pour les services annexes et hors trafic Il faut noter que Tous les matériaux et leur transport (ciment, sable, granulats petit diamètres et ballastes) proviennent de fournisseurs locaux. Sur les 1000 employés dans l’exploitation du TER, 984 sont des Sénégalais et les 16 autres, des expatriés
Pour ce qui est du mode d’exploitation du TER, l’Etat du Sénégal a confié l’exploitation à la Société SETER, dans le cadre d’un contrat d’exploitation et de maintenance, pour une durée permettant un transfert effectif de compétences pour que la société nationale prenne le relais.
Toutes les infrastructures du TER appartiennent à l’Etat et sont gérées par la Société nationale de patrimoine SETER. Pour rappel, la Société SENTER a signé un contrat de gestion (sous-traitance de l’exploitation et de la maintenance) avec la société SETER. L’Etat sénégalais est actionnaire à 34% au capital (les actions de l’Etat du Sénégal sont portées par le FONSIS avec trois administrateurs au Conseil d’administration de SETER. L’Etat sénégalais est actionnaire à 100 % au capital