Après le « Ceebu Jën » la « rumba » congolaise inscrite à l’Unesco

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L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a inscrit la rumba congolaise et 12 autres expressions culturelles sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.

Ce genre musical fait son entrée sur cette liste, après la musique reggae de la Jamaïque et le tango.

La rumba est à la fois une musique et une danse populaire des zones urbaines de la République démocratique du Congo et du Congo, les deux pays qui ont proposé à l’Unesco de l’inscrire à son patrimoine culturel immatériel.

‘’Elle est considérée comme une partie essentielle et représentative de l’identité du peuple congolais et de [sa] diaspora. Elle permet également la transmission de valeurs sociales et culturelles de la région, mais aussi la promotion d’une cohésion sociale, intergénérationnelle et solidaire’’, affirment ses promoteurs.

Pour les Congolais, il s’agit d’une forme d’expression multiculturelle originaire d’une ancienne danse appelée ‘’nkumba’’ (taille, en kikongo, une langue du Congo).

Selon ses défenseurs, la rumba a plusieurs fonctions. Elle est utilisée lors de célébrations et de jours de deuil, à la fois dans les espaces publics, privés et religieux.

La rumba joue également un rôle économique important, car la formation d’orchestres facilite le développement d’une forme d’entrepreneuriat culturel visant à réduire la pauvreté.

C’est une musique accompagnée par des orchestres, des chœurs, des danseurs et des musiciens solistes, qui peuvent être professionnels ou amateurs. La tradition de la rumba congolaise est transmise aux jeunes générations via les clubs de quartier, les écoles de formation et les organisations communautaires

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