La Société Africaine de Raffinage (SAR) du Sénégal observera un arrêt technique d’une durée de 4 mois à compter de lundi, assurant avoir pris « toutes les dispositions idoines » pour « la continuité de l’approvisionnement correct et régulier du marché local en produits pétroliers », a annoncé lundi la société.
« La Société Africaine de Raffinage (SAR) informe les usagers de ses services qu’elle observe un Arrêt technique pour la révision complète de ses installations à partir du 29 novembre 2021, conformément à la loi 2001-01 du 15 Janvier 2001 relative aux établissements classés », indique un communiqué de la société adressé aux médias. La même source annonce que la SAR procédera également au raccordement des unités existantes avec les nouvelles unités construites dans le cadre de l’augmentation de ses capacités de production et l’adaptation de ses unités au traitement du pétrole brut sénégalais. Les travaux se déroulent jusqu’en mars 2022, précise-t-on dans le communiqué.
De 1963 à nos jours, Les installations de la SAR ont connu des améliorations successives qui ont renforcé la capacité annuelle de traitement. De 600 000 tonnes à son démarrage, celle-ci est passée à 1 200 000 tonnes. En 2005, elle a investi 5 milliards de francs CFA pour la construction de sa nouvelle salle de contrôle anti-explosion équipée d’un système de commande numérique pour la conduite de ses installations de raffinage. De la conduite pneumatique, la SAR est entrée dans l’ère du numérique.
Doyenne des raffineries de l’Afrique de l’Ouest, la Société Africaine de Raffinage a pour vocation d’importer et de raffiner le pétrole brut. Elle approvisionne le marché sénégalais en produits pétroliers : gaz butane, essence, kérosène, gasoil, diesel, fuel oïl etc.…