Créé par deux Américains, Drew Durbin et Lincoln Quirk, en 2018, dans l’objectif de vulgariser la finance digitale en Afrique, l’opérateur Wave s’est rapidement imposé comme un acteur incontournable du mobile money au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Et la fintech qui fournit un service financier mobile facile à utiliser à une large communauté d’utilisateurs ne cesse de bousculer les codes. Avec des frais fixes de transaction à hauteur de 1 % entre particuliers, tout en épargnant à ses clients des frais supplémentaires sur les paiements de factures, par exemple, la startup empêche ses concurrents de dormir.
Pour tenir la dragée plus haute à Orange et Free Sénégal, ses principaux concurrents dans le pays, l’application similaire à PayPal, mais ne nécessite pas un compte bancaire, vient de franchir un nouveau palier dans son positionnement sur le marché ouest-africain. En effet, la spin-out de Sendwave, leader dans les transferts d’argent digitaux vers l’Afrique, a annoncé mardi 7 septembre 2021 un investissement de série A de 200 millions de dollars. Ce tour de table a été mené par Sequoia Heritage, Founders Fund, Stripe et Ribbit. L’ancien Directeur de Y- Combinator Sam Altman et Partech Africa, déjà investisseur de Wave, y ont également participé. Suite à cet investissement, Wave est désormais évalué à 1,7 milliard de dollars. C’est la plus importante levée de fonds en Série A pour une fintech opérant exclusivement en Afrique. La concurrence entre la startup, pilotée au Sénégal par la Sénégalaise Coura Séne, et les autres opérateurs n’a jamais été aussi rude.