C’est une petite île sauvage perdue dans les méandres de la Casamance C’est ainsi que notre confrère de France2 perçoit l’endroit où seuls quelques pélicans semblent occuper les lieux. Pourtant, poursuit le reporter qui laisse pénétrer sa caméra dans la demeure hantée par les esprits maléfiques où personne n’ose s’y aventurer, les populations locales l’ont baptisé « l’île du Diable ». Elle serait en effet hantée par des esprits maléfiques. La légende raconte que le fondateur de la cité aurait chassé le diable, et qu’au terme d’un âpre combat, ils auraient conclu un pacte. « Le diable a accepté de laisser la ville aux humains, pour venir s’établir dans cette île, à une condition : qu’on le laisse tranquille », narre Ibrahima Diakhaté, un romancier qui connaît toute l’histoire de l’île, sur lequel comptent les visiteurs pour découvrir la place.
Cette histoire remonte à la création de la ville voisine de Sédhiou, il y a plusieurs siècles. Mais en 1936, les colons français décident de construire une prison sur l’île. Selon des témoignages de l’époque, les 27 ouvriers chargés de défricher meurent les uns après les autres, à cause de maladies ou dans d’étranges naufrages. « Quand les ouvriers venaient déblayer, ils coupaient les arbres. Ils rentraient, et le lendemain, ils trouvaient les arbres à leur place initiale, comme si le diable était repassé pour replanter », explique Ibrahima Diakhaté. Les Français ont finalement abandonné ce projet. Un vieux interrogé par la télévision française raconte que l’endroit regorge d’esprits mangeurs d’hommes. Une fois, ils ont pris la forme d’un dragon et deux hommes qui étaient partis cueillir des fruits sur l’Ils ont aperçu ces êtres effrayants. Ils sont tombés d’un arbre et sont morts à la suite de cette rencontre. Ça vous dirait un petit tour sur place ?