Entreprenariat: la grande méfiance des banques

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Des chiffres peu récents mais qui semblent actuels. Ils renseignent sur l’activité économique au Sénégal tiré par le secteur informel. Dévoilés par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) dans le cadre du Recensement général des entreprises (Rge), ils montrent que le secteur informel totalise à lui seul 97% des unités économiques, contre seulement 3% d’entreprises formelles. Toutefois, le secteur informel ne reproduit que 16% du chiffre d’affaires produit par les unités économiques du pays estimé à plus de 11 milliards de francs Cfa.

Le secteur formel génère 83,7% du chiffre d’affaires global. Par ailleurs, elles ont plus sollicité des financements auprès des unités d’intermédiation (banques, microfinance, etc.) et des membres de leurs famille ou amis. Les résultats font ressortir que les banques financent une faible part d’entreprises, tandis que la famille ou les tontines appuient principalement les entrepreneurs. Les banques ne financent que 4,9% des entreprises. Une bonne partie des entreprises, c’est-à-dire les 38,6%, s’autofinancent, relève l’étude de l’Ansd. Les banques ne financent que 4,9% des entreprises, là où les microcrédits accompagnent 13,4%. A cela s’ajoutent les difficultés d’ordre fiscal dans leur exploitation. 17,2% des unités économiques dans le secteur formel ont déclaré que les taxes et impôts sont trop élevés.

Résultat, les conditions des travailleurs sont précaires. Sur l’ensemble des unités économiques du pays, les inscriptions à l’IPRES (2,6%) et à la CSS (2,4%) demeurent relativement faibles. Alors que l’inscription aux institutions de prévoyance retraite et de sécurité sociale est obligatoire après les deux mois suivants l’embauche.

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