La compétition entre Ivoiriens et Sénégalais ne date pas d’aujourd’hui. Si la concurrence sur le plan économique n’est un secret pour personne, la rivalité entre les deux pays du point de vue culturel porte sur plusieurs points que le média français, Brut.fr, a tenté de mettre en exergue.
Vu de Côte d’Ivoire, quand on dit Sénégal on pense automatiquement aux combats de lutte et aux belles senteurs (« tiouraye »), à l’hospitalité (téranga) mais surtout au fameux « thiéboudieune » (riz au poisson). Un plat dont raffolent les Ivoiriens. La façon de manger à la sénégalaise incarnant l’esprit de partage séduit aussi nos voisins africains. A l’heure du repas de midi tout comme pour le soir à l’heure du dîner, tout le monde est le bienvenu chez tout le monde.
Traditionnellement, tous les convives mangent ensemble dans un grand bol à même le sol. A cela s’ajoute l’élégance des femmes sénégalaises. La beauté des Sénégalaises fait rêver les Ivoiriens et même les Ivoiriennes.
Mais attention, en à juger les habitants du pays des éléphants, tout n’est pas parfait chez nous car vu de Côte d’Ivoire, nous avons un sérieux problème d’accent du fait d’une de nos principales langues locales, le wolof. On serait trop « collant » à celle-ci à tel point que lorsqu’on parle la langue de Molière, par exemple, on se trahit avec une facilité débordante, remarquent les Ivoiriens alors que les Sénégalais ont toujours prétendu d’avoir le meilleure niveau de langue en français sur le continent. En plus d’être trop bavards, on parle très vite dans un wolof que personne ne comprend.
Ce n’est pas tout. Le Sénégalais serait aussi un grand truand. Et ceci est encore plus vrai chez les taximen. Si les prix des courses des taxis sont parfaitement libres, ils sont fixés avant la prise en charge selon la nationalité du client. Tu es cuit si tu ne parles pas wolof, dit un Ivoirien interrogé par Brut. Autre remarque négative, la Sénégalaise est considérée comme mystique et donc accro au maraboutage. Pour gérer son homme selon son bon vouloir, elle est prête à tout.
Mais ne vous y trompez pas. Si Ivoiriens et Sénégalais rivalisent sur tout, c’est parce qu’ils s’aiment trop. Dans tous les cas, ils tous africains.