Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a affirmé, vendredi, que le pays était dans une dynamique d’atteindre une croissance de 5 % de son Produit intérieur brut en 2021, contre une projection initiale de 3, 7 %. Le taux de croissance du PIB réel est projeté, pour 2021 à 5%, contre une projection initiale de 3,7%, à la faveur des efforts d’exécution d’investissements structurants et à la reprise de l’économie mondiale », a-t-il affirmé lors d’une revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale.
Il a souligné que l’économie sénégalaise est résiliente et surfe sur une dynamique qui augure des perspectives positives en dépit de la persistance de la pandémie du Covid-19. ’’Cela conforte la pertinence des options du PAP2A (Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré) », a-t-il dit.
Évoquant, par ailleurs, la baisse du rythme de croissance enregistré par le Sénégal en 2020 (1, 5 % contre 4, 2 en 2019), le ministre de l’Économie a fait remarquer qu’il s’agissait d’une performance en raison d’un contexte international marqué par la récession.
Il a souligné que les résultats et les perspectives positives de l’économie sénégalaise illustraient les bons résultats de la riposte à la pandémie à travers le pays. A l’échelle du continent africain, Djibouti et le Kenya devraient être les champions de la croissance en Afrique en 2021 selon les projections de la Banque mondiale, avec respectivement 7,1% et 6,9%. Ils sont suivis par la Tunisie (5,8%) qui sort d’une forte récession qui se chiffre à -9,1% d’après les dernières estimations. Le Rwanda et le Botswana qui également enregistré des contractions de leurs économies en 2020 (avec dans l’ordre -0,2% et -9,1%) devraient connaitre chacun une croissance de 5,7% cette année.