Après ses deux premières sorties couronnées de succès au mois de janvier, le Togo va tenter de mobiliser 35 milliards de FCFA sur le marché financier régional, création d’un Guichet unique de développement des entreprises de Côte d’Ivoire, la confiance des entreprises sud-africaines dans les perspectives économiques du pays est toujours en territoire négatif, la compagnie aérienne «Ethiopian Airlines» annonce des réductions jusqu’à 15% pour les participants au sommet de l’Union Africaine. Détails
Sénégal : – Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a souligné, jeudi à Dakar, l’importance des infrastructures dans l’intégration régionale et la création de richesses en Afrique.
’’On ne peut pas réussir l’intégration régionale sans les infrastructures qui lient un pays à un autre. Nous avons construit avec les autorités sénégalaises et gambiennes le pont reliant les deux pays, un autre est en train d’être construit à Rosso, en Mauritanie pour le même but », a dit M Adesina qui s’exprimait lors d’une rencontre avec le secteur privé national dans le cadre d’une visite de deux jours qu’il effectue depuis mercredi au Sénégal.
Il y a beaucoup de choses à faire dans le domaine des infrastructures, a indiqué le président de la BAD, ajoutant que plusieurs réalisations ont été faites dans ce secteur.
’’Mais il faudra en faire encore, car elles sont un facteur de création de richesse’’, a t-il déclaré, relevant que le manque d’infrastructures est évalué entre 68 et 108 milliards de dollars (entre 40 000 et 63 000 milliards de francs CFA) par an pour l’Afrique.
Côte d’Ivoire :
– Le Conseil des ministres, tenu mercredi, a adopté une ordonnance portant création, attributions organisation et fonctionnement du Guichet Unique de Développement des Entreprises de Côte d’Ivoire (GUDE-CI) ainsi que son projet de loi de ratification.
Le GUDE-CI est un établissement public, de type particulier, chargé de soutenir la croissance durable, la compétitivité de l’économie, l’emploi, de favoriser l’innovation, l’amorçage, le développement, la conquête des marchés extérieurs en contribuant à l’accompagnement des entreprises, à la facilitation de leur accès au financement, et à l’obtention de garanties.
Intervenant en appui des politiques publiques conduites par l’Etat, les Régions et les Communes, l’action du GUDE-CI est orientée en priorité vers les entreprenants, les très petites entreprises, les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire.
Ethiopie :
– La compagnie aérienne «Ethiopian Airlines» a annoncé des réductions jusqu’à 15% pour les participants au sommet de l’Union Africaine.
La 40e Session ordinaire du Conseil exécutif et la 35e Session ordinaire du Sommet de l’Union auront lieu du 02 au 06 février à Addis-Abeba.
Les hôtels, en collaboration avec des voyagistes, ont également préparé des forfaits pour que leurs clients visitent des sites historiques de la capitale, selon le ministère éthiopien du Tourisme.
Togo :
– Après ses deux premières sorties couronnées de succès en ce mois de janvier, le Togo va tenter de mobiliser 35 milliards de FCFA sur le marché financier régional à la faveur de sa 3è opération cette année.
Le pays a, à cet effet, émis sur ledit marché, des Obligations Assimilables du Trésor (OAT), prévues pour être bouclées le 4 février prochain, selon le calendrier communiqué par Umoa-Titres.
L’opération devrait être sur une maturité de 120 mois soit 10 ans, avec un nominal de 10 000 FCFA et assortie d’un taux d’intérêt de 5,9%.
Notons qu’à ce jour, le Trésor public togolais totalise 64 milliards FCFA de fonds collectés cette année, alors qu’il prévoit d’emprunter au total, 533 milliards FCFA en 2022.
Kenya :
Le shilling kényan a perdu 3,6% par rapport au dollar américain l’an dernier et devrait encore baisser cette année sous la pression de la volatilité des marchés mondiaux.
Cependant, la Banque centrale du Kenya (CBK) affirme que la situation n’est pas propre au Kenya, car d’autres devises ont subi le même sort, après le renforcement du dollar à hauteur de 6,37 %.
Le shilling a enregistré de nouveaux taux plus bas face au dollar depuis décembre, atteignant 114,36 Sh en janvier avant de se stabiliser aux niveaux actuels de 113,55.
Le gouverneur de la CBK, Patrick Njoroge, a minimisé la dépréciation de la monnaie locale, affirmant que les événements sur le marché des changes sont très fréquents.
« Il n’y a aucune inquiétude concernant les performances du shilling », a affirmé Njoroge lors d’un point de presse virtuel), attribuant cette dépréciation à la croissance de la valeur des exportations.
Afrique du Sud : – La confiance des entreprises sud-africaines dans les perspectives économiques du pays est toujours en territoire négatif, stagnant durant le 4ème trimestre 2021 en dessous de la barre des 50 points, révèle l’Indice de confiance des entreprises RMB/BER.
«Après une forte baisse à 43 au 3ème trimestre, l’indice de confiance des entreprises RMB/BER (BCI), qui varie de 0 à 100, est resté inchangé au 4ème trimestre», a indiqué Rand Merchant Bank (RMB), qui a élaboré l’indice en s’appuyant sur les données collectées auprès de 1.300 professionnels des secteurs de la construction, de la fabrication, du commerce de détail, de gros et de l’automobile.
Cette performance constitue un mauvais signe pour le pays car la confiance des entreprises est l’un des facteurs qui déterminent la croissance de l’économie. Les décisions d’investissement et d’embauche sont prises sur la base de la confiance que les entreprises ont dans l’économie du pays.
Selon la RMB, « la troisième vague d’infections à la Covid-19, les émeutes qui ont ravagé les provinces du KwaZulu-Natal et de Gauteng, les retards de transport de marchandises, les pénuries d’intrants et les stocks insuffisants ont tous durement touché la confiance au troisième trimestre ».
Namibie : – Près de 1,6 million de personnes vivent dans la pauvreté en Namibie sur une population totale de 2,5 millions, a révélé la Banque mondiale (BM).
«Ce chiffre est le résultat du fait que 200.000 Namibiens supplémentaires ont été poussés dans la pauvreté au cours de la première année de la pandémie de Covid-19», a souligné la BM dans son dernier rapport sur l’économie de ce pays d’Afrique australe.
Elle a expliqué que « la pandémie a principalement touché des personnes déjà vulnérables, ce qui menace de creuser davantage les écarts sociaux et d’augmenter les inégalités déjà extrêmement élevées ».
Le rapport de l’institution financière internationale souligne également que la croissance économique de la Namibie réalisée durant les dernières années n’a pas été suffisante pour faire face au triple défi que connait le pays, à savoir la pauvreté élevée, les inégalités et le chômage.
Le nombre de pauvres en Namibie est mesuré selon le revenu intermédiaire supérieur de 84,43 dollars namibiens (5,5 dollars américains) par personne et par jour en utilisant les termes de Parité de pouvoir d’achat (PPA) de 2011.
Ola SN avec Agence