Sénégal:
– Les résultats de l’indice de perception de corruption (Ipc), rendus publics par Transparency International, ont révélé que le Sénégal perd deux points par rapport à l’année dernière et s’enfonce dans zone rouge avec une note de 43/100. Ainsi, le Sénégal se retrouve avec la note qu’il avait obtenu en 2014.
“Malgré sa progression constatée à partir de 2013, le Sénégal avait finalement stagné dans la zone rouge de 2016 à 2020 avec une note de 45/100.
Les résultats de cette année montrent que le Sénégal est en train de régresser avec une note de 43/100, perdant ainsi deux points par rapport à l’IPC de l’année dernière.
Côte d’Ivoire:
– La seconde réunion du comité de pilotage de l’initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana, s’est tenue récemment à Accra (capitale du Ghana) sur des questions liées à la durabilité de la filière cacao, rapporte le site officiel du gouvernement ivoirien.
«Le comité de pilotage a fait un tour d’Horizon des questions de durabilité de la filière, notamment l’accroissement de la capacité de transformation et de consommation locale du cacao, l’amélioration du revenu des producteurs grâce au différentiel de revenu décent et le plaidoyer des pays producteurs quant aux questions de lutte contre le travail des enfants et la déforestation», précise la même source qui cite une note du Conseil du Café-Cacao.
La Côte d’Ivoire et le Ghana ont décidé de se faire entendre à Bruxelles face à l’union Européenne afin de présenter la réalité des faits, notamment la surenchère qui en est faite par certains ainsi que tous les efforts considérables faits par les deux pays en matière de lutte contre le travail des enfants et d’agroforesterie.
Le comité de pilotage a également adopté le budget et la liste des membres qui doivent composer le secrétariat exécutif afin de lui permettre de mettre en route rapidement son programme d’activités 2022.
Cameroun:
– La société à capitaux publics Pamol Plantations Plc, qui exploite le palmier à huile dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, est en attente d’une nouvelle huilerie depuis 2021 pour booster ses activités fortement perturbées par la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.
Selon la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR), cette entreprise camerounaise mène toujours des diligences pour l’acquisition de cette unité d’un montant de 8 milliards de FCFA.
Au 30 décembre 2020, la somme de 5,25 milliards de FCFA a été virée par l’État dans les comptes de la Pamol. L’entreprise attend donc encore une somme de 2,75 milliards de FCFA pour boucler le financement de cette nouvelle huilerie. Pour ces retards dans la mobilisation des fonds par l’État, l’usine n’a pas été livrée en 2021 comme prévu initialement du fait des retards.
Pourtant, l’entrée en service de cette usine, indique la CTR, devrait contribuer de manière substantielle à l’amélioration de la situation économique et financière de l’entreprise. Il est en effet envisagé une augmentation de la production annuelle d’huile de palme de 15 000 à 28 000 tonnes d’ici 2022, soit une hausse de la production annuelle de 13 000 tonnes d’huile de palme.
Ethiopie:
– Les prix des produits alimentaires en Ethiopie ont enregistré une hausse de 41,6 pc à la fin de l’année 2021, selon l’Agence nationale des statistiques.
Il s’agit du «seuil le plus élevé depuis plus d’une dizaine d’années », selon des données de la Banque mondiale citées par l’agence Ecofin qui note que «cette crise touche tous ceux qui ont un revenu fixe qui reste inchangé, malgré l’évolution des prix ».
Cette situation « met en péril un travail de reconstruction qui a permis à l’Ethiopie de réduire significativement la pauvreté monétaire », commente de son côté le média éthiopien Addis Standard.
Bénin: – Plus de la moitié de la population béninoise (926.539 ménages et 6.506.980 individus) tirent une grande partie de leurs ressources de l’agriculture, révèlent les résultats du premier recensement national de l’agriculture publiés mardi à Cotonou.
Selon ces résultats, 606.112 ménages exercent la production animale, 49.990 ménages pratiquent la pêche continentale ou maritime et quelque 3.464 autres élèvent les espèces halieutiques
De même, soulignent les mêmes données, le Bénin compte 913.415 exploitations agricoles avec une moyenne de 3,3 ha par exploitation. « La réalisation de cette première édition du recensement national de l’agriculture contribuera à mieux évaluer la richesse nationale imputable au secteur agricole et à fournir les données fiables à l’élaboration des politiques de développement agricole et les indicateurs sur les conditions de vie d’une grande partie des ménages béninois », a souligné le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui.
Ouganda:
– Les Ougandais ne peuvent plus effectuer des paiements de plus de 10 millions de shillings ougandais (2.750 USD) ou l’équivalent en devises étrangères par chèque.
La Banque centrale ougandaise a justifié cette mesure par le souci de renforcer les transactions monétaires électroniques dans le pays. Le précédent montant limite était de 20 millions de shillings.
Le gouverneur de la Banque, Emmanuel Tumusiime-Mutebile, a déclaré que parmi les alternatives électroniques qui existent en Ouganda figurent, entre autres, le système de règlement brut en temps réel (RTGS), les solutions électroniques de transfert de fonds, le Mobile Money.
Kenya:
– Le nombre de visiteurs dans les parcs et les réserves naturelles du Kenya a augmenté en 2021, grâce notamment aux touristes locaux, selon un rapport de l’Institut de recherche sur le tourisme (TRI).
Au total, 1,2 million de personnes ont visité les installations touristiques de la vie sauvage du pays, soit une augmentation de 41 % par rapport aux 913.052 visiteurs en 2020.
Le nombre était de 2,2 millions en 2019, lorsque le pays a enregistré son plus grand nombre d’arrivées internationales jamais enregistrées.
L’augmentation du nombre de visiteurs a entraîné une hausse des recettes de 40% en 2021, qui se sont établies à 1,5 milliard de shillings, contre 1,1 milliard en 2020.
Les revenus sont cependant faibles de 66% par rapport à 2019, lorsque Kenya Wildlife a réalisé 4,4 milliards de shillings.
« Il est très encourageant de voir des Kényans visiter leurs propres parcs », a déclaré Najib Balala, ministre kényan du Tourisme, à l’occasion de la publication du rapport.
Afrique du Sud:
– Le gouvernement sud-africain est appelé à déployer des efforts supplémentaires afin de développer son économie océanique et en faire un vecteur de croissance, a indiqué l’expert sud-africain Bongani Mankewu.
«Une telle ressource, si elle est gérée de manière responsable, pourrait résoudre un grand nombre de problèmes urgents auxquels le pays est confronté aujourd’hui», a déclaré M. Mankewu, associé du département de développement des infrastructures au sein de l’Université Nelson Mandela.
Soulignant que l’océan est une source de commerce, de transport, d’énergie, de nourriture, de tourisme, de loisirs et de nombreux autres biens et services dans le monde, il a mis en garde que «le gouvernement sud-africain a une compréhension floue de cette ressource».
Il a également rappelé qu’à l’échelle mondiale, l’économie océanique prend de plus en plus d’importance dans le domaine politique et économique à mesure que les ressources terrestres approchent de leur pic d’extraction.
À titre d’exemple, la province du Cap oriental dispose d’un grand potentiel en termes d’économie océanique, mais elle reste engloutie dans la pauvreté et dépourvue de commerce durable, la rendant quasiment inhabitable avec un taux de chômage extrême, a-t-il déploré. Zambie:
– Le gouvernement zambien s’est fixé pour objectif de lancer son premier satellite d’ici deux ans, afin de disposer de données probantes pour la prise de décision, a annoncé le ministre zambien de la Technologie et des Sciences, Felix Mutati.
«L’objectif du prochain plan de développement est que la Zambie lance un satellite grâce auquel nous pourrons relever nos défis dans les domaines de l’agriculture, de l’utilisation des terres, de la santé et de l’énergie, entre autres», a déclaré M. Mutati lors d’une visite au Centre national de télédétection et à l’Institut national de recherche scientifique à Lusaka.
Notant que «cette ambition sera soutenue par le développement d’une politique scientifique spatiale», il a estimé que le lancement du satellite «accélérera le rythme de développement du pays».
M. Mutati a de même expliqué que le pays manque d’accès aux données en raison de sa dépendance à l’égard des satellites étrangers, une situation qui empêche d’éviter certains risques liés aux catastrophes naturelles. Ola Sn avec Agence