Les perspectives de production céréalière sont ambitieuses pour l’année 2022. Le Sénégal table sur un volume de 1 714 200 tonnes pour le riz, 1 197 000 tonnes pour le mil et 812 758 tonnes pour le maïs.
Pour ce faire, le pays doit relever le défi d’augmenter le taux d’incorporation des farines locales dans le processus de panification pour diminuer les importations de blé et les superficies de production en riz.
Le pays est également appelé à améliorer la mécanisation, la maîtrise de l’eau et les infrastructures de stockage, et à œuvrer à la promotion de la commercialisation du riz et le consommer local. Il faut dire que le pays vient de loin. Il est passé de 469 648 T en 2012 à 1 451 840 T en 2020 et à 1 382 120 T en 2021 pour le riz. Les performances sont identiques dans la culture du mil où la production est passée de 662 614 en en 2012 à 1 039 860 l’année dernière.
Ces résultats sont imputables, entre autres, à l’application de la suppression de la prime fixe au niveau des aménagements hydroagricoles de la vallée du fleuve Sénégal et le renforcement de la DPV en moyens de lutte contre les principaux bioagresseurs.
En décembre dernier, les autorités ont lancée le Projet de développement de la chaîne de valeur du riz (PDCVR). D’un coût total de 26 milliards Fcfa, l’initiative est cofinancée par l’Etat et la Banque islamique de développement (BID) et s’achèvera en 2025.
Pour rappel, les importations de riz ont tourné autour de 1 million de tonnes ces 4 dernières années selon les données de l’USDA avec 98 % de ce volume sous forme de riz brisé.