Après trois ans de travail, Heetch s’est lancé au Sénégal avec un associé local pour offrir le service dans le Grand Dakar. La société et application française de VTC Heetch sont actifs au Sénégal depuis le 31 janvier. Avec une cinquantaine de véhicules enregistrés pour le moment, Heetch démarche les groupements de taxis pour les convaincre de travailler avec eux, selon le média français Rfi. Le principe est simple : tous les chauffeurs sont identifiés et suivent une formation avant que leur profil ne soit activé, ajoute la même source avant d’indiquer que pour les fidéliser, Heetch ne prend pas de commission pour le moment, explique Malick Diagne, directeur général au Sénégal.
« Le prix, il est calculé à la distance et au temps. Si un client veut payer par Wave Orange Money et que le monsieur accepte, c’est totalement possible. Maintenant, Heetch étant une application mondiale globale, et le Mobile Money étant une spécificité d’Afrique de l’Ouest, du Sénégal, c’est quelque chose que l’on doit rajouter sur l’application », dit-il.
« Tout l’enjeu, c’est de trouver des passagers en quantité suffisante pour que les quelques chauffeurs que l’on a commencé à enregistrer puisse passer des commandes », dit Patrick Pedersen, directeur général de l’expansion de la société dans un reportage avec nos confrères.
Et Patrick d’ajouter « Tout est une question d’équilibre, parce que si vous n’avez pas assez de chauffeurs les passagers vont dire que la qualité de service n’est vraiment pas bonne. Et si vous avez trop de chauffeurs, les chauffeurs vont dire qu’il n’y a pas assez de passagers, on ne gagne pas notre vie sur cette application. »Des concurrents se sont développés sur le marché de la commande de taxis privés, comme Allo Taxi ou plus récemment Yango.