Le directeur de cabinet du ministère du Budget et du Portefeuille de l’État, Adama Sall, a exhorté, jeudi, la Direction générale des Impôts ( DGI) à atteindre un objectif de recettes de 5000 milliards francs CFA par an au regard des potentialités économiques de la Côte d’Ivoire, rapporte l’agence MAP.
Selon le directeur de cabinet qui s’exprimait au séminaire bilan 2021 de la DGI, le gap entre cet objectif de recettes et le niveau de mobilisation actuel des ressources intérieures étant encore important, certaines mesures doivent être prises, a rapporté l’Agence ivoirienne de presse.
Il s’agit d’abord du relèvement du taux de la pression fiscale du pays qui s’établit en 2021 à 12,4%, nettement en deçà de la norme de convergence communautaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (UEMOA) fixée à 20%.
’’Ce taux relativement bas pose la problématique de l’accroissement de la capacité de mobilisation des recettes fiscales’’, a-t-il ajouté, soulignant que, selon des études, le taux de pression optimale de la Côte d’Ivoire se situe à 22% du PIB, vu les immenses potentialités du pays.